Airbus brille à Dubaï
Une fois n’est pas coutume, il pleut à Dubaï. Une pluie de commandes qui arrose généreusement les platebandes du constructeur Airbus dont le nouvel A321XLR séduit. Une première salve de 255 appareils destinés à 4 compagnies a été passée par indigo Partners LLC. Une seconde de 111 avions supplémentaires devrait grossir les carnets de commandes et comprendre des A350F (cargo) faisant ainsi d’Air lease dont elle émane, le client de lancement de cette nouvelle version.
Dans un contexte morose où la reprise du transport aérien reste dépendante de l’ouverture sanitaire des pays, cette nouvelle apporte un ballon d’oxygène au constructeur Européen qui du coup, surclasse son grand rival Boeing.
Alors que l’économie souffre dans de nombreux domaines d’activités, la perspective de production pour l’industrie aéronautique et ses filiales est de bonne augure. Il serait d’ailleurs bon de s’en réjouir.
Cela n’empêchera pas quelques esprits chagrins d’exprimer leur mécontentement quitte à cracher dans la soupe. Ces annonces résonnent, au lendemain déçu d’une COP 26 devenue l’Alpha et l’Oméga de la politique climatique mondiale, comme un nouvel affront insupportable. Tout cela compromet bien sûr les plans des activistes les plus déterminés et autres angoissés du réchauffement à mettre le Monde au pas de la lutte contre les degrés en trop. Mais qu’espèrent-ils? Que la Terre va s’arrêter de tourner?
Liberté solidarité Ecologie
Super, à l’heure où la crise climatique menace, continuons à vendre des avions…
En commentaire d’un article sur le sujet
Tout va t-il tellement si bien dans nos pays Européens qu’on puisse se satisfaire d’une une faillite de notre industrie aéronautique ou de sa relégation à un rang subalterne ?
Le climat, même si on nous le prédit partout à grand renfort d’images et de menaces, n’a pas encore tout emporté sur son passage et il est fort heureusement toujours possible de vendre quelques avions… avant peut être que les chinois ou d’autres ne débarquent avec les leurs. Il serait bon d’ailleurs qu’on s’en félicite ouvertement en haut lieu et si possible, sans ambage ni pirouettes. Car la vente de ces appareils participe bel et bien quoi qu’on veuille en dire, à lutter contre le réchauffement climatique. Plus économes en carburant, plus légers, moins émetteurs de CO2. Une belle occasion à ne pas manquer pour pour faire une pierre deux coups, non?