France, ton patrimoine fout le camp
La semaine dernière a été annoncée la fermeture fin 2023 de l’aérodrome d’Oyonnax (LFLK). La mairie, propriétaire de la plus grande partie des 38 hectares utilisés pour l’activité aéronautique depuis près de 90 ans, a décidé d´utiliser cet espace comme zone d’activité économique et espaces verts.
Oyonnax est donc la dernière victime en date d’une épidémie de fermeture d’aérodromes en France ces dernières années : Sallanches, Romilly sur Seine, Pont-Saint-Esprit, Pezenas, Arbois, Thionville…
Quand riverains et activistes de tous poils mettent la pression
A cela s’ajoute la pression exercée par des associations de riverains sur de nombreux autres terrains au motif de nuisances sonores Le fait que les riverains en question se soient installés à ces endroits bien après les aérodromes en question, en toute connaissance de cause et à des prix inférieurs au marché, ne les effleurent pas. Les restrictions d’usage augmentent, les groupes de pression sur les réseaux sociaux aussi et le moins que l’on puisse dire est qu’ils font du bruit ! L’association « Stop aux jets privés » a ainsi réussi à faire capoter un projet d’extension de la piste d’Artigues de Lussac qui devait augmenter le trafic de ……. moins d’un avion par jour. Les perspectives de développement économique n’ont pas pesé lourd.
Dénigrer, affaiblir. Pour mieux fermer?
On note aussi l’apparition d´arguments pseudo-écologiques pour limiter ou interdire les meetings aériens. L‘aéro-club de La Rochelle s’est ainsi vu interdire par la mairie d’organiser un spectacle aérien en 2022. On voit bien que la pression monte sur l’aviation légère !
Des raisons d’espérer
Il reste néanmoins des raisons d’espérer. L’aéro-club de Poitiers a ainsi vu exploser son nombre d’adhérents après les propos “quasi-staliniens” de la maire de Poitiers sur l’aviation « qui ne doit plus faire partie des rêves d’enfants ». Continuons donc de rêver !