Afin de vérifier cette assertion, voici une comparaison des résultats de plusieurs calculateurs CO2 que l’on peut retrouver sur internet, avec des données de vols réels (courte/moyenne distance):

Les résultats sont éloquents. Tous surestiment les émissions réelles, par des facteurs allant jusqu’à 4,5. Ce qui est étonnant c’est lorsque que l’on compare les résultats avec les données des 5 plus grandes compagnies Européennes:

Les ordres de grandeurs entre les données compagnies et les vols réels sont relativement proches. Seuls 2 comparateurs (DGAC et Air France) donnent des résultats fiables mais ils se limitent au réseau au départ ou à l’arrivée de France.

Même en incluant les émissions amont (liées à la production du kérosène et aux autres gaz émis lors de la combustion, ce qui représente  +22% sur le bilan) la différence reste majeure entre les données réelles et les données théoriques venant des calculateurs en ligne. 

Conclusion

Si l’on omet qu’ils sont totalement à coté de la plaque, la grande faiblesse des calculateurs généraux (hors DGAC et AF) est leur manque de flexibilité sur le choix de la compagnie, de l’avion et de la classe du billet. Seul Atmosfair permet ce choix mais ça ne l’empêche de se « tromper » d’un facteur 2 à 3. Ces calculateurs CO2, qui ne résistent pas à la réalité des faits, sont associés à des plateforme pro-environnement dont on peut conclure qu’elles participent à la diffusion de fake news.